Jazz Magazine N° 378

Edito
Un nouvel Orchestre National revu et dirigé avec humour par Claude Barthélemy, la curiosité tous azimuts d’un John Zorn, la lucidité de Wynton Marsalis, la virtuosité enthousiaste des Eubanks et autres Harper Brothers, les travaux, hors des sentiers battus, de Quest ou Tchangodei : 89, décidément, risque d’être une bonne année pour le jazz.

Sommaire

• p 6 : INFORMATIONS
• p 12 : EN DIRECT
• p 10 : PROGRAMMES
• p 38 : DISQUES
• p 49 : PETITES ANNONCES

Actualités

• p 14 : SANS DETOURS MARSALIS
  • Interviewé par Ben Sidran, Wynton, le trompettiste, n’a rien caché de ses quatre vérités sur le jazz et le reste. (Wynton Marsalis)
• p 17 : PARKER OU LE GAI LABOUREUR
  • Avec le technicien jazzfan Robert Parker, les sillons les moins purs retrouvent une fraicheur originelle.
• p 18 : LE ZAPPING DE ZORN
  • Saxophoniste compositeur, John Zorn passe d’une musique à l’autre arec une virtuosité jusqu’alors inédite. Par J.-Y. Le Bec.
• p 21 : SHEILA, CHRISTIAN, ALBERT ET TOOTS
  • Portraits express de Sheila Jordan, Christian Vander, Albert Collins et Toots Thielemans.
• p 23 : BARTHÉLEMY : RÉVOLUTION À L’ONJ ?
  • Troisième chef de l’Orchestre National de Jazz, le guitariste a confié ses intentions à Jacline Sorano. (Claude Barthélémy)
• p 24 : LE BEBOP SELON MONK
  • André Hodeir analyse une des phases les moins évidentes de la naissance da jazz moderne. Quatrième chapitre.
• p 27 : ’ROUND ABOUT ROUSE
  • Ballade à la mémoire du saxophoniste. Par Jacques Laurans. (Avec l’aimable autorisation des éditions P.o.1) (Charlie Rouse)
• p 28 : LE CHEMIN DE TCHANGODEI
  • Le pianiste commente quelques grandes étapes et rencontres de sa discographie. Propos recueillis par Christian Béthune.
• p 31 : DRÔLE DE KIP
  • Interviewé par Françoise M. Coudert, le percussionniste et producteur newyorkais Kip Hanrahan fait le point.
• p 32 : BIRDOLOGIE
  • A partir de l’intégrale Verve de Charlie Parker, un profil du saxophoniste en vingt-six lettres.
• p 34 : ROBIN ET PHILIP
  • Révélés aux côtés d’Art Blakey, Robin Eubanks et Philip Harper comptent parmi les prévisibles inventeurs du jazz de 1989.
• p 36 : QUATRE EN QUEST...IONS
  • Jean-Yves Le Bec a fait parler Dave Liebman, Richard Beirach, Ron McClure et Billy Hart.
• p 36 : PORTRAIT EXPRESS de Toots Thielemans
  • Harmoniciste, guitariste, siffleur et compositeur, Jean-Baptiste « Toots » Thielemans est né le 29 avril 1922 à Bruxelles. II s’essaye à l’accordéon dès l’âge de trois ans et se consacre à l’harmonica à partir de 1939. Sous l’influence de Django Reinhardt, puis d’Al Casey, il s’initie à la guitare au début des années 40. 1950-51 : II participe (après un voyage aux Etats-Unis en 1947) à une tournée européenne de Benny Goodman. L’année suivante, il s’installe aux Etats-Unis, où il accompagne Dinah Washington et fait partie du quintette de George Shearing (1953- 59). Puis il commence à travailler en freelance, partageant son temps entre les Etats-Unis et, souvent en compagnie de Svend Asmussen et Niels-Henning Orsted Pedersen, la Suède c’est d’ailleurs à Stockholm qu’il enregistre sa composition la plus célèbre, Bluesette, jouant de la guitare et sifflant (1961). A partir des années 60, il devient l’un des instrumentistes les plus sollicités dans les studios américains (pour accompagner Paul Simon, Peggy Lee, enregistrer des musiques publicitaires ou destinées à des émissions de télévision enfantines et bien sûr les bandes sonores de films - « Midnight Cowboy », entre autres). II est aussi l’un des solistes préférés de Quincy Jones lorsque celui-ci travaille à la tête d’un grand orchestre. Au début des années 70, il se produit régulièrement dans son pays natal, participe à plusieurs éditions du festival de Montreux, y enregistre aux côtés d’Oscar Peterson (1975), de Dizzy Gillespie (1980) et de Paquito D’Rivera (1984). A écouter : (« Man Bites Harmonica » (1957), « Time Out » (1958), « Toots Thielemans » (1961-62), « Live In The Nether Lands », (1980)

• p. 21 : Encyclopédie Permanente Jazz Magazine : Toots Thielemans (h)
•  : Fiche détachable