Jazz Magazine
Manquants : n° 2 à 4, 6 à 10, 34, 35, 36, 38, 39, 40, 43, 44, 47, 48, 49, 50, 54, 56 à 65, 67 à 70, 102, 127, 475, 477, 478, 481, 484, 485, 488, 490, 491, 492, 495, 500, 505, 512, 522, 530, 531, 534, 537, 540, 547, 548, 549, 551
See : https://jazz-a-babord.blogspot.com
Le Salon du Jazz de 1954 sponsorisé par Jazz Hot et organisé par Delaunay finit sur un fiasco financier. Comme aucun des parrains – Eddie Barclay, Léon Cabat et André Réty – n’accepte de renflouer les caisses, l’administrateur de Jazz Hot, Jacques Souplet, claque la porte, rejoint Barclay et le convainc de créer un <...>
Manquants : n° 2 à 4, 6 à 10, 34, 35, 36, 38, 39, 40, 43, 44, 47, 48, 49, 50, 54, 56 à 65, 67 à 70, 102, 127, 475, 477, 478, 481, 484, 485, 488, 490, 491, 492, 495, 500, 505, 512, 522, 530, 531, 534, 537, 540, 547, 548, 549, 551
See : https://jazz-a-babord.blogspot.com
Le Salon du Jazz de 1954 sponsorisé par Jazz Hot et organisé par Delaunay finit sur un fiasco financier. Comme aucun des parrains – Eddie Barclay, Léon Cabat et André Réty – n’accepte de renflouer les caisses, l’administrateur de Jazz Hot, Jacques Souplet, claque la porte, rejoint Barclay et le convainc de créer un magazine de jazz concurrent : Jazz Magazine. Transfuge de chez Jazz Hot, Franck Ténot devient rédacteur en chef de la nouvelle revue, qu’il rachète avec Daniel Filipacchi en 1957. A partir de 1962, Jean-Louis Ginibre est rédacteur en chef de Jazz Magazine et, en 1971, Philippes Carles lui succède.
En 2000, Jazz Magazine fait 27,5 x 21 cm et compte autour de soixante-six pages. Dans le coin supérieur gauche, le titre de la revue est en fonte blanche dans un carré rouge et magazine est écrit en script. Imprimé en noir et blanc, sauf certaines publicités, sa mise en page est touffue et un peu vieillotte. Il vaut 30 F, soit 10 F plus cher que son principal concurrent, Jazzman. L’abonnement à 11 numéros est fixé à 280 F avec un CD Universal en cadeau. Carles est épaulé de Christian Gauffre et Frédéric Goaty. Les journalistes de Jazz Magazine font partie de l’intelligentsia du jazz et la plupart ont contribué à l’indispensable Dictionnaire du jazz de la collection Bouquins : Jacques Réda, François-René Simon, Michel Boujut, André Clergeat, Alain Gerber, Thierry Leboff, Xavier Matthyssens, Jean-Pierre Moussaron, Claude Oberg, Thierry Quénum, Jean-Paul Ricard, Jacques Aboucaya, Michel Laverdure, Pierre-Henri Ardonceau, Gérard Rouy… pour n’en citer que quelques-uns, sans oublier les photographes Jean-Pierre Leloir, Giuseppe Pino, Christian Rose... Jacques Attali est la guest star de Jazz Magazine !
A partir de Janvier 2002, Jazz Magazine hésite sur son prix de vente : d’abord fixé à 5,34 €, il passe à 5,40 € dès le numéro 524, daté de mars 2002, puis redescend à 4,70 € en avril 2002 (contre 3 € pour Jazzman). Les numéros spéciaux sont vendus 5,5 € et l’abonnement est fixé à 42,70 € pour onze numéros plus le CD cadeau. Le sommaire-type comprend la rubrique Medley (une dizaine de pages pour traiter de l’actualité du jazz), un dossier de quelques pages, une quinzaine de pages pour les entretiens et les articles, Frankly Speaking de Ténot, Tangentielles par Goaty, sur les musiques sœurs, Jazzmag au net de Gauffre, Trans Europe Express de Quénum, Version latine de Luc Delannoy, sur les musiques latinos, L’œil de Pino, Disques d’hier aujourd’hui, Trésor oublié, une trentaine de chroniques regroupées dans les Disques d’émoi et les Disques du mois, un agenda et des petites annonces. Jazz Magazine est parsemé d’une quarantaine de publicités, pour une soixantaine de pages. Les numéros sont accompagnés d’un CD Collector, avec les notes de pochettes dans un encart détachable. Jazz Magazine aborde l’ère de l’euro en ordre de marche !
En mai 2003 Tangentiel devient un supplément détachable. C’est aussi début 2003 que N.EM.M., la société de Filipacchi et Ténot qui édite Jazz Magazine, rachète Jazzman aux Editions Classique Affaires, mais les deux revues poursuivent leurs chemins séparément, même s’ils sont imprimés tous les deux par l’imprimerie de Jazzman, Léonce Deprez. Moins d’un an après ce rachat, le 8 janvier 2004, Ténot décède à son domicile de Neuilly sur Seine.
Jazz Magazine passe à 5 € et 45 € pour l’abonnement en février 2004 et, dans le numéro 546, daté de mars 2004, pour plus de clarté, le sommaire est désormais divisé en trois sections : le Medley avec l’actualité sur une douzaine de pages ; le magazine avec le dossier ; les entretiens et articles (une vingtaine de pages) ; les rubriques qui couvrent une vingtaine de pages avec les Disques d’émoi, les Disques du mois, les Disques d’hier aujourd’hui, Où jouent-ils ainsi que les petites annonces. Au mois de novembre 2004, Tangentiel devient un magazine à part entière : Musiq, vendu 3 €.
En janvier 2005, la couverture est rajeunie avec la photo-titre en pleine page, encadrée par les gros titres. C’est le prélude d’un changement significatif, avec le numéro 559, daté de mai 2005 : Jazz Magazine prend le format de Jazzman, 30 x 23 cm, il est désormais imprimé en quadrichromie, le logo-vignette est abandonné au profit d’un logo en pleine largeur, la mise en page est aérée, et, pour couronner le tout, le prix de la revue baisse à 3,8 € ! Le contenu est lui-aussi modernisé : le Medley devient Jazzosphère, une Jazz Galerie fait son apparition, Réda lance L’improviste, Etienne Brunet propose sa Petite fleur électronique…
Jazz Magazine continue sa mutation en 2006 : en avril, le logo rouge, plutôt agressif, est remplacé par un logo centré sur la photo pleine page et ceint d’un liseré fin (abandonné à partir de juin 2006). C’est aussi en juin de la même année, qu’après trente-cinq de bons et loyaux services Carles cède les commandes à Goaty et prend la direction de la rédaction, nouveau poste créé pour l’occasion. A l’été 2006 le poste de secrétaire de rédaction est également créé et il sera occupé d’abord par Lorraine Soliman, puis Thomas Laurens à partir de septembre 2007, remplacé ensuite par Maryse Charlot (février 2008) et Mathieu Durand, en juin 2008 (il vient de collaborer pendant un an avec Citizen Jazz, puis passera par So Jazz, puis Jazz News).
Dans le numéro de juillet – août 2006, le sommaire prend place sous l’éditorial et de nouvelles rubriques font leur apparition : Les vues de Boujut, Le Mange-disques de Daniel Yvinec, Kronikexpress, Ad Lib de Carles… Jazz Magazine compte désormais quatre-vingt pages.
Il faut attendre le numéro 585 d’octobre 2007 pour une nouvelle formule, à 5 €. Le logo retrouve la pleine largeur, le sommaire est dynamisé par des vignettes, les rubriques sont remises à plat, avec notamment l’apparition de Clés en main, consacré à l’analyse d’un solo, avec partition à l’appui. Côté rédaction, Carles se retire, Goaty prend sa place et c’est Franck Bergerot, ancien de Jazzman, qui devient rédacteur en chef. En janvier 2008, Thomas Boudrant prend en charge la publicité (il rejoindra brièvement So Jazz, avant de lancer Jazz News, mais c’est une autre histoire...).
Septembre 2009 marque une étape importante : Jazz Magazine absorbe Jazzman. C’en est fini de l’un des fleurons de la presse jazz française. La « nouvelle » revue, Jazz Magazine / Jazzman reprend le format de Jazzman, à savoir 28 x 22 cm, la reliure reste agrafée, comme Jazz Magazine, et le logo est placé dans le coin supérieur gauche. Alex Dutilh – ex-rédacteur en chef de Jazzman – assure une coprésidence avec Goaty pour le premier numéro, puis quitte le magazine. L’équipe de Jazz Magazine reste en place et les rédacteurs de Jazzman partent vers de nouveaux horizons, à l’exception de Jean-Marc Gelin et Stéphane Ollivier, plus quelques-autres qui rejoindront la rédaction par la suite. Après plus de trente ans chez Jazz Magazine, Gauffre se retire. Robert Dessi remplace Durand au secrétariat de la rédaction et François Lacharme prend la place de Boudrant. Le sommaire est revu, mais la mise en page reste dans la même veine, le magazine a soixante-seize pages et coûte 5 € (52 € pour l’abonnement à onze numéros). A noter que pour distinguer les disques préférés de la rédaction, les Chocs de Jazzman sont adoptés au détriment des Disques d’émois de Jazz Magazine. Fin 2009, le poste de secrétaire de rédaction est supprimé et Goaty reprend l’éditorial en main.
A partir du numéro 624 d’avril 2011, Muziq, qui avait disparu fin 2009, redevient un supplément détachable… Une nouvelle formule à 5,5 €, avec une couverture en papier glacé et un nouveau logo dans lequel Jazzman apparaît en petit dans le premier Z de Jazz Magazine, est lancée en juin 2013.
2014 est l’année des soixante ans de Jazz Magazine ! Et, en juin, N.EM.M. cède le journal à Jazz & Cie, société présidée par Édouard Rencker. Une nouvelle formule à 5,8 € voit le jour en février 2015 : Jazzman disparaît, la photo pleine page est bordée d’un cadre élégant (il est retiré en février 2019) et le logo reste dans le coin supérieur gauche. Le contenu et la mise en page restent inchangés. De temps à autres, des publireportages sont publiés tête-bêche comme, par exemple, Jazz à Vienne en juin 2015, All That Jazz en octobre 2017… Jazz magazine passe à 6 € en octobre 2015, puis 6,90 en novembre 2017. Tristan Bastid prend la promotion en novembre 2015, remplacé en mai 2017 par Céline Breugnon, qui vient de chez Harmonia Mundi.
Si la reliure agrafée laisse définitivement place à une reliure collée à partir de juin 2018, c’est en février 2019 que sort une nouvelle formule avec un nouveau logo : JAZZ passe en lettres minuscules et le numéro du magazine est dans le point du j. La revue compte maintenant une centaine de pages, avec un contenu grosso modo identique aux précédents numéros.
En février 2020 Bergerot laisse son siège de rédacteur en chef à Yazid Kouloughli, entré au magazine fin 2018, qui, dès le mois de mars, se retrouve confronté à la crise sanitaire du covid-19 : pour la première fois, le numéro 727 du mois de mai 2020 n’est pas disponible dans les kiosques et ne peut qu’être téléchargé à partir du site internet de Jazz Magazine…
Aujourd’hui, Jazz Magazine est toujours proposé à 6,90 € le numéro et l’abonnement vaut 54,90 €, pour onze numéros, le CD collector plus un cadeau-surprise. La revue compte plus d’une vingtaine de publicités pour environ quatre-vingts pages et est toujours imprimé par Léonce Deprez. La mise en page est luxuriante, avec de nombreuses photos et encarts colorés.
Le sommaire comprend les rubriques Sortir (les coups de cœur du magazine sur une dizaine de pages), [Re]découvrir, qui présente des musiciens et disques d’hier et d’aujourd’hui (une dizaine de pages), une trentaine de pages consacrées à des articles divers – Story, Dossier, Entretien, Portrait… –, près d’une soixantaine de chroniques réparties entre les Chocs et les disques du mois, En images (un portfolio de photos d’une dizaine de pages) et un agenda sur quelques pages. Le style est vivant, sans être désinvolte, et les contenus ont la simplicité et le sérieux d’un magazine spécialisé diffusé en kiosque.
Jazz Magazine s’intéresse à tous les jazz, de toutes les époques, et fait également parfois de de la place aux musiques cousines. C’est ainsi que Jimi Hendrix a eu droit à cinq unes depuis le début des années 2000, Frank Zappa, quatre, Carlos Santana, deux, Stevie Wonder, James Brown et Sting, une… Evidemment, comme la plupart des magazines d’actualité vendus en kiosques, Jazz Magazine s’attache en priorité aux musiciens de jazz les plus populaires, morts ou vifs ! En couverture, le champion toute catégorie reste Miles Davis qui a fait pas moins de quatorze unes en vingt ans… Mais Jaco Pastorius (quatre), Django Reinhardt (trois), Keith Jarrett (trois), Diana Krall (trois)… sont également des valeurs sûres !
L’une des forces de Jazz Magazine est d’avoir su conserver une équipe de rédacteurs stable et dont la connaissance du jazz est au-dessus de tout soupçon ! Les « historiques » tels que Jacques Aboucaya, Philippe Bas-Rabérin, Carles, François-René Simon… ont été rejoints par des anciens de Jazzman, comme Anquetil, Lionel Eskenazi, Felix Marciano, Pascal Rozat, Pierre de Chocqueuse, Ollivier… et des nouveaux venus comme Noadya Arnoux, Ludovic Florin, Vincent Cotro, Guy Darol, Katia Dansoko Touré… Côté photographes, autre point fort de Jazz Magazine, Pino et Rose sont évidemment toujours là, tout comme Guy Le Querrec, mais Jean-Baptiste Millot, Sylvain Gripoix, Jean-Baptiste Lenoir… sont aussi venus enrichir la palette des clichés.
En 2020, avec Jazz News, également édité par Jazz & Cie, Jazz Magazine est le dernier magazine jazz vendu en kiosque en France, avec un peu plus de vingt mille exemplaires tirés, mais à peine la moitié vendue… De quoi se faire peur sur l’avenir de la presse jazz papier !
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Jazz Magazine - décembre 1954
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Jazz Magazine - novembre 1955
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Jazz Magazine - décembre 1955
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Jazz Magazine - janvier 1956
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Jazz Magazine - février 1956
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Jazz Magazine - mars 1956
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Jazz Magazine - avril 1956
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Jazz Magazine - mai 1956
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Jazz Magazine - juin 1956
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Jazz Magazine - Juillet-Août 1956
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Jazz Magazine - septembre 1956
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Jazz Magazine - novembre 1956
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Jazz Magazine - décembre 1956
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Jazz Magazine - janvier 1957
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Jazz Magazine - février 1957
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Jazz Magazine - mars 1957
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Jazz Magazine - avril 1957
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Jazz Magazine - mai 1957
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Jazz Magazine - juin 1957
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Jazz Magazine - Juillet-Août 1957