Jazz Hot
See : https://jazz-a-babord.blogspot.com
« La revue internationale du jazz depuis 1935 »
C’est en 1932 qu’Elwyn Dirats et Jacques Auxenfants fondent le Hot Club de France. Ils sont bientôt rejoints par Hugues Panassié, qui en prend la présidence. L’année suivante, c’est au tour de Charles Delaunay d’adhérer à l’association. En mars 1935, Delaunay crée la revue Jazz Hot. Après trente-deux numéros, la guerre interrompt la publication de Jazz Hot, remplacé par le bulletin, puis la circulaire du Hot Club de France... En octobre 1945 Delaunay relance Jazz Hot. André Hodeir, Philippe <...>
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« La revue internationale du jazz depuis 1935 »
C’est en 1932 qu’Elwyn Dirats et Jacques Auxenfants fondent le Hot Club de France. Ils sont bientôt rejoints par Hugues Panassié, qui en prend la présidence. L’année suivante, c’est au tour de Charles Delaunay d’adhérer à l’association. En mars 1935, Delaunay crée la revue Jazz Hot. Après trente-deux numéros, la guerre interrompt la publication de Jazz Hot, remplacé par le bulletin, puis la circulaire du Hot Club de France... En octobre 1945 Delaunay relance Jazz Hot. André Hodeir, Philippe Koechlin, Michel Le Bris, Philippe Adler, Pierre de Chocqueuse, Laurent Goddet… se succéderont à la rédaction du magazine, jusqu’à ce qu’Yves Sportis en reprenne les rênes, à partir de 1993.
En 1998 Jazz Hot crée son site internet et propose aux abonnés un « supplément internet » qui reprend les chroniques postées sur le site. A partir d’octobre 2003 des articles en anglais font leur apparition dans le magazine. Si le tarif au numéro passe de 5,5 € à 6 € en septembre 2005, en revanche l’abonnement reste inchangé à 55 € pour huit numéros mensuels, deux numéros doubles, un numéro spécial, dix suppléments internet et un CD en cadeau !
Avec le numéro spécial 2000, le logo de Jazz Hot passe entre crochets et, avec le numéro 626 daté de décembre - janvier 2006, le titre change de couleur, de blanc à doré, comme les numéros spéciaux. Ce numéro double, habituel, est suivi d’un nouveau numéro double, daté février – mars 2006, qui annonce un « New Deal », comme l’écrit Sportis dans son éditorial : Jazz Hot passe un partenariat avec Universal, le supplément internet est supprimé. A partir de décembre – janvier 2007, le prix de Jazz Hot augmente à 7 €, sans que le montant de l’abonnement ne soit modifié. Le magazine change également d’imprimeur et passe de l’imprimerie des Deux-Ponts à Eybens à l’imprimerie Pons à Cagnes-sur-mer.
Coup de théâtre : dans le numéro 644, daté de novembre 2007, Sportis commence son éditorial par « Cher(e)s ami(e)s », pour annoncer une suspension de parution de Jazz Hot afin de repenser le rôle de la revue, notamment par rapport au site internet. Jazz Hot est absent des kiosques trois mois, jusqu’en mars 2008.
Dans le numéro 645, un éditorial au ton étrange de Sportis revient sur les changements : « La vie de Jazz Hot suit son cours avec cette édition de chantier […] C’est donc préventivement que nous avons imaginé cette pause, ces points de suspension qui ne s’imposaient pas dans une histoire sans trop d’histoires, sauf pour cette nécessité indispensable de réinventer la suite plutôt que de reproduire, mois après mois, ce qui n’est plus tout à fait une passion, même si ça reste une douce habitude ». Le numéro 645 est vendu 5 €, ne compte plus que 34 pages (contre environ 66 pages précédemment) et porte un bandeau « Ouvert pendant les travaux – www.jazzhot.net ». Il n’y a plus d’abonnement possible, les rubriques sont dans la continuité des numéros précédents, mais avec nettement moins d’articles, et Jazz Hot ne sortira plus que trois ou quatre fois par an.
Après une année erratique, en juin 2009, la vignette « travaux » est retirée, le tarif passe à 10 € pour une cinquantaine de pages. Jazz Hot propose moins d’actualités et d’entretiens que dans le passé et reprend des articles plus anciens. A l’été 2010, avec le numéro 652, le magazine papier semble retrouver un peu de sa superbe : il devient une publication trimestrielle avec un sommaire allégé qui se concentre sur des comptes-rendus de concerts, quelques entretiens, la rubrique nécrologique et les chroniques. Ce numéro marque aussi l’officialisation du rôle du site comme moteur de Jazz Hot.
Un an plus tard, avec le numéro de l’été 2011, le magazine est de retour à l’imprimerie des Deux-Ponts, mais pour peu de temps : avec le numéro 662 de l’hiver 2012, la revue Jazz Hot jette l’éponge. A partir du printemps 2013, les numéros de Jazz Hot sont gratuits, dématérialisés et téléchargeables à partir du site. Une nouvelle histoire commence…
Imprimé en couleur au format A4, Jazz Hot propose une soixantaine de pages particulièrement denses : beaucoup de textes (deux colonnes pour les entretiens, quatre pour les chroniques), des photos illustratives, des paragraphes justifiés compacts, peu d’encarts et aucune ornementation superflue. La mise en page de Jazz Hot est spartiate.
Sportis a pu s’appuyer sur une équipe de rédacteurs fidèles et connaisseurs, tels que Michel Laplace, Jean Szlamowicz, Serge Baudot, Michel Maestracci, Jean-Jacques Taïb… pour n’en citer que quelques-uns. Dans le contenu-type d’un numéro de Jazz Hot, le lecteur trouve les Hot News (quelques pages de nouvelles sur le monde du jazz), les Actualités (plusieurs pages de comptes-rendus de concert et une dizaine de pages d’entretiens), le Magazine (une quinzaine de pages sur le thème de couverture), une quarantaine de chroniques et un agenda (quelques pages). Il n’y a qu’une dizaine de publicités pour une cinquantaine de pages.
La plupart des numéros de Jazz Hot sont organisés autour d’un thème central, traité à la fois dans les Actualités et dans le Magazine : les trompettistes, les contrebassistes, les batteurs… Les dossiers comportent une pléthore d’entretiens avec des musiciens qui couvrent la quasi-totalité des approches, de la Nouvelle-Orléans au free jazz, en passant par le be-bop et autres. Atout supplémentaire de ces interviews qui sont bien préparées (notamment pour les discographies, très complètes), elles donnent la parole aussi bien à des stars qu’à des artistes moins connus. Les chroniques de disques sont sérieuses et argumentées. Les sélections de la rédaction sont honorées d’un carré rouge avec un i blanc pour « Indispensable ». Jazz Hot indique également la liste de tous les disques reçus par le magazine chaque mois.
Dans l’ensemble, le ton de Jazz Hot est neutre, le style direct et la lecture facile. La revue parcourt toutes les branches de jazz, du New-Orleans au jazz contemporain, sans sectarisme. Les éditoriaux de Sportis – les plus longs de la presse jazz française – sont, très souvent, des coups de gueule, volontiers polémiques, sur des sujets politiques, culturels, économiques, sociaux, environnementaux…
Revue généraliste sur le jazz, aussi bien attachée au fond qu’à l’actualité, Jazz Hot proposait un panorama sur le jazz contemporain ou historique, complet et documenté. Dommage que la version papier ait disparu !
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Jazz Hot - October 1945
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Jazz Hot - November 1945
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Jazz Hot - December 1945
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Jazz Hot - January 1946 - February 1946
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Jazz Hot - March 1946
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Jazz Hot - April 1946
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Jazz Hot - May 1946 - June 1946
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Jazz Hot - July 1946 - August 1946
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Jazz Hot - September 1946 - October 1946
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Jazz Hot - November 1946
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Jazz Hot - December 1946
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Jazz Hot - January 1947 - February 1947
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Jazz Hot - March 1947 - April 1947
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Jazz Hot - May 1947 - June 1947
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Jazz Hot - February 1937
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Jazz Hot - September 1947 - October 1947
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Jazz Hot - November 1947
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Jazz Hot - December 1947
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Jazz Hot - January 1948
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Jazz Hot - February 1948