So Jazz
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« Le meilleur du jazz »
Créé en 1991 à Lausanne par le dessinateur Noyau, Pierre-Jean Crittin et Elisabeth Stoudmann, le magazine Vibrations est consacré aux musiques du monde. En novembre 2009, Vibrations lance la revue So Jazz. Crittin est le président de la rédaction et c’est le journaliste, écrivain et réalisateur Arnaud Robert qui est nommé rédacteur en chef. Des anciens de Jazzman, Jacques Denis, Francisco Cruz, Vincent Bessières… rejoignent également l’équipe. Le sous-titre de So Jazz est d’abord « Culture musique histoire <...>
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« Le meilleur du jazz »
Créé en 1991 à Lausanne par le dessinateur Noyau, Pierre-Jean Crittin et Elisabeth Stoudmann, le magazine Vibrations est consacré aux musiques du monde. En novembre 2009, Vibrations lance la revue So Jazz. Crittin est le président de la rédaction et c’est le journaliste, écrivain et réalisateur Arnaud Robert qui est nommé rédacteur en chef. Des anciens de Jazzman, Jacques Denis, Francisco Cruz, Vincent Bessières… rejoignent également l’équipe. Le sous-titre de So Jazz est d’abord « Culture musique histoire tendances », qui deviendra « Le meilleur du jazz » avec le numéro 17, en juillet 2011. So Jazz garde la vignette « Nouveau » en première de couverture jusqu’au numéro 10 (octobre 2010).
Le premier numéro fait sa une sur Jamie Cullum : « le jazz est un état d’esprit ». Cecil Taylor et « Jazz et Gangsters » se partagent le deuxième plan. Miles Davis, Carl Craig et un Reportage à Cuba sont en manchette. Le numéro fait 82 pages, imprimées en couleur sur papier glacé et une trentaine de publicités émaillent le magazine. L’aventure est lancée !
Romain Grosman remplace Robert en juillet 2010. Mais moins d’un an plus tard, en avril 2011, sous l’impulsion de Thomas Boudrant, responsable de la publicité et transfuge de Jazz Magazine, les ex de Jazzman, accompagnés de Mathieu Durand, Bruno Guermonprez et Grosman, quittent So Jazz pour une nouvelle aventure : Jazz News. Du coup Crittin doit reprendre le rôle de rédacteur en chef dès le numéro 15 (mai 2011). Mais So What, qui comptait autour de 80 pages à ses débuts, n’en a plus que 66.
En février 2012, Crittin doit changer radicalement de formule : le numéro 22 de So Jazz prend un format de type supplément, plus petit que du A4 et imprimé sur du papier journal. Il tombe à 31 pages et son prix passe de 5,5 € à 3,50 €. Le trente-quatrième et dernier numéro de So Jazz est publié en avril 2013. Quant à Vibrations, il dépose le bilan en juin 2013. Parmi les pigistes qui ont collaboré à So Jazz à cette époque, certains rejoindront d’autres médias, comme Bruno Pfeiffer (Libération), Louis Michaud (FIP) ou Katia Touré (Jazz Magazine).
La ligne éditoriale de So Jazz s’inscrit dans la lignée de celle de Jazz Magazine et autre Jazzman : « génie américain, adopté par l’Europe, le jazz est désormais mondial. So Jazz ira voir partout ». Dans sa dernière mouture, So Jazz est un magazine d’actualité généraliste sommaire sur le jazz, avec les rubriques habituelles : quelques nouvelles, un ou deux portraits ou hommages, une ou deux interviews, une vingtaine de chroniques et un agenda succinct. Le ton est typiquement journalistique, sans fioriture et facile à lire.
La mise en page est plutôt sobre, avec deux colonnes aérées pour la plupart des articles. Quelques encarts placés judicieusement et des photos vivantes assurent le dynamisme de l’ensemble. A noter qu’il y a quasiment une publicité toutes les deux pages. Un point à noter : les unes ne consacrent que des musiciens vivants et évitent les sempiternelles et racoleuses unes avec Miles Davis, Thelonious Monk, Duke Ellington, Charlie Parker et autres têtes de pont disparues… Seuls Keith Jarrett (numéros 2 et 20) et Ahmad Jamal (numéros 3 et 22) ont eu le droit à deux unes.
So Jazz est arrivé sur le marché quand Jazz Magazine et Jazzman fusionnaient, pensant, peut-être, qu’il y avait une nouvelle place à prendre. Malheureusement, le lancement d’un troisième concurrent, Jazz News, la crise du disque, l’essor de nouveaux médias, mais sans doute aussi l’étroitesse du segment des magazines d’actualité sur le jazz, auront eu raison de So Jazz, qui n’a vécu que cinq ans…
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